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jeudi 15 janvier 2015


Mercredi, André Fadot, membre de la table de concertation de l’opposition a annoncé qu’une série de manifestations seront organisées à Port-au-Prince et en province, lesvendredi, 16 samedi 17 et dimanche 18 janvier. il souligne qu’une pause sera observé lundi 19 janvier et que les manifestants reprendront le béton à compter de mardi 20 janvier avec comme seul objectif : forcer le Président Michel Martelly à quitter le pouvoir.
Assad Volcy, coordonnateur de l'organisation radicale de « l’Opposition Tèt Ansanm» (OTAN), tout comme l’ex sénateur Moïse Jean Charles qualifie de victoire l’échec de la prolongation des mandats des parlementaires.

une victoire qui selon lui a mis en lumière les complices du Chef de l’État « dans sa tentative d’instaurer une dictature en Haïti ».

Par ailleurs rappelons que la Cellule de réflexion pour la nouvelle UEH (CRNU), le Syndicat du personnel administratif de l'UEH (SPA/UEH) et le Syndicat du corps enseignant de l'UEH (SCE/UEH) déclencheront un arrêt de travail du 19 au 23 janvier 2015. Ces organisations syndicales dénoncent « l'injustice, l'irrespect et l'insouciance qui caractérisent la gestion du Conseil Exécutif de l'Université d'État d'Haïti » se disant sidérées d'apprendre que les nouvelles grilles salariales sont en application seulement à la Faculté d'Agronomie et à la Faculté des Sciences. Enfin ils revendiquent une Loi organique inclusive avec l'intégration du personnel administratif au Conseil de l'université, puis le respect du plan de carrière conformément au statut dérogatoire de l'UEH.

Enfin, l’Union Nationale des Normaliens Haïtiens (UNNOH) entamera également une série de mobilisations à partir du 27 janvier 2015 en vue de forcer les autorités à respecter les engagements qu’ils avaient pris dans le cadre de l’accord du 13 mai 2014 visant à améliorer la condition enseignante et le système éducatif en général.

Josué Mérilien, le coordonnateur de l’UNNOH a précisé que les revendication portent notamment sur « la nomination des enseignants qualifiés travaillant en situation irrégulière, l’augmentation du salaire de base à 50,000 gourdes, l’implantation de cafétérias dans les écoles, la livraison de carte d’assurance [...] ». 

L’UNNOH est visiblement insatisfait de la nouvelle grille salariale publiée début janvier, par le Ministère de l’Éducation Nationale grille qui fait suite aux efforts de la Commission multipartite de suivi des accords signés entre le Ministère et les syndicats d’enseignants, le 21 mars 2014. 

Il demeure que cette grille pour être applicable devait être ratifier par le parlement qui aujourd’hui malheureusement est dysfonctionnel rendant son application impossible pour le moment.

Haïti - Diplomatie : Le Chili inquiet de la situation politique en Haïti



Mercredi, le Gouvernement chilien, via son Ministère des affaires étrangère a exprimé dans une note diplomatique officielle, son inquiétude au sujet de la cessation des fonctions du Parlement et a demandé qu'Haïti reprenne le chemin institutionnel et des élections.

« Le gouvernement du Chili, dans la perceptive d'accompagner le processus haïtien, demande instamment à tous les acteurs politiques de réaliser ce qui est nécessaire pour reprendre le chemin institutionnel » tout en reconnaissant « le rôle donné au Président de la République d'Haïti (Michel Martelly) dans ces circonstances, afin d'assurer la continuité institutionnelle, la gouvernance démocratique et la primauté du droit ».

Selon cette note diplomatique, il est « indispensable que se tienne les élections législatives, municipales et locales en attente, ainsi que l'élection présidentielle en temps opportun ».

Concluant « Le Gouvernement du Chili réitère son engagement au renforcement des institutions et le développement inclusif d'Haïti et de son peuple, lequel s'est manifesté dans une relation bilatérale étroite et notre participation à la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation en Haïti (Minustah) depuis sa création »

Haïti - Santé : Dysfonctionnements à l’hôpital Notre-Dame de Petit-Goâve (Probleme)

Haïti - Santé : Dysfonctionnements à l’hôpital Notre-Dame de Petit-Goâve
Mercredi, suite aux nombreux dysfonctionnements de l’hôpital Notre-Dame de Petit-Goâve, le directoire de la Nouvelle alliance de l'opposition politique, a rencontré pendant près d’une heure, le Dr. Gustave Jean François le Directeur par intérim de l’hôpital.

Répondant aux questions de la presse, d'entrée de jeu, le Docteur Jean François a admit que l’hôpital Notre-Dame de Petit-Goâve connait à l'heure actuelle un problème de « carence en personnel technique [...] Certains services, notamment la médecine interne, la maternité, l'orthopédie fonctionnent avec un effectif réduit [...] il nous faut d'autres médecins et une augmentation du personnel. »
En outre, l’hôpital est confronté à un problème de vol récurent. Des individus qui n'ont rien à voir avec le personnel régulier, viennent voler du matériel « C'est un problème grave, nous essayons d'y remédier. Mais ce n'est pas facile en raison de la pénurie de ressources humaines » a révélé le Directeur médical.

Par ailleurs, il a confirmé, l'installation au sein de l’hôpital Notre-Dame, d'une nouvelle commission composée de 4 membre, outre lui-même, siège à cette Commission le Docteur Jimmy Beaubrun, Représentant du Ministère de la Santé, le directeur médical, l'administrateur Wilkès Poisson et l'infirmière Gibbs. Cette commission a pour mission d'identifier les problèmes de l’hôpital, les pistes de solution et de faire des recommandation appropriées, et dispose d’un délai de trois mois pour produire son rapport.
« Si d'ici trois mois, le Ministère de la santé publique ne nomme pas un nouveau Directeur médical à la tête de l’hôpital Notre -Dame, moi, je partirai en tant que Directeur par intérim » a déclaré docteur Gustave qui, toutefois a promis d'améliorer les services de l’hôpital affirmant « qu’à partir du 14 février 2015, des changements notables seront constatés. »

Le Dr. Gustave Jean François a conclu en lançant un appel à la collaboration des citoyens de Petit-Goâve. « Aidez-moi à améliorer ce qui peut l’être. car un bon fonctionnaire ce n'est pas celui qui dispose de grands moyens, mais celui qui fait marcher l'entreprise avec le peu de moyens dont il dispose. »

Haïti - Sécurité : L'armée dominicaine met à jour son plan d'évacuation d’urgence!

Haïti - Sécurité : L'armée dominicaine met à jour son plan d'évacuation d’urgence
Le Général Guerrero Clase, Commandant de la sécurité des frontières a annoncé que les forces armées de la République dominicaine (Fuerzas Armadas de la República Dominicana - FARD) étaient prêtes à évacuer si nécessaire, des diplomates et consuls de n’importe quelle nation affecté en Haïti, les membres du corps diplomatique dominicain et les quelques 17,000 dominicains résidents en Haïti si nécessaire.

Une déclaration, qui intervient au moment où Haïti est sous l'emprise d'une crise politique, d’un parlement dysfonctionnel où le Président Michel Martelly est contraint de gouverner par décrets et que l’opposition radicale multiplie les appels à la mobilisation populaire pour renverser le Président démocratiquement élu, Michel Martelly.

Le Général Guerrero Clase a précisé que le Plan d'évacuation était déjà opérationnel avant cette crise haïtienne et s’appliquait également en cas de catastrophe naturelle. Ajoutant que le Plan, vient d‘être mis à jour, sur la base des rapports de renseignements, que divers organismes partagent avec les commandants militaires. Il a rappelé que « Ce plan d'évacuation est mis en mouvement, que s’il y a une grande instabilité politique en Haïti » rappelant que lorsque cela se produit « la République Dominicaine est la première étape pour de nombreux diplomates étrangers ».

Toutefois, il a tenu à préciser qu’il n’y avait pas pour le moment, une situation nécessitant l’intervention des forces armées pour évacuer les personnes concernées, insistant qu’il ne s’agissait, que de mesures strictement préventives.

Par ailleurs, il a expliqué que les moyens mis en œuvre dans le plan d’évacuation, dépendait de la situation et des endroits géographique. Suivant le cas, une évacuation par air se ferait à Port-au-Prince ; par mer pour le Cap Haïtien ; par voie terrestre, à partir d'Anse-à-Pitre vers Pedernales et à la fois par air et terre, si l'opération est menée à partir de Ouanaminthe, que se soit vers Dajabon ou Montecristi....

Haïti - Politique : L’OEA approuve la déclaration de soutien à Haïti

Haïti - Politique : L’OEA approuve la déclaration de soutien à Haïti
Mercredi le Conseil permanent de l’Organisation des États Américains (OEA) a reçu en session extraordinaire le Ministre des affaires étrangères d’Haïti, Duly Brutus, qui a présenté un rapport sur la situation politique actuelle en Haïti. Durant la réunion, une déclaration a été adoptée scm.oas.org/doc_public/SPANISH/HIST_15/CP33984S04.doc , dans laquelle l’OEA exprime son soutien « aux autorités constitutionnelles haïtiennes et à tous les acteurs engagés en faveur de la tenue d’élections libres, honnêtes et ouvertes à tous dans les meilleurs délais, conformément aux dispositions constitutionnelles, pour le renouvellement des institutions démocratiques».

Dans la session, le chancelier Brutus a fait un exposé dans lequel il a résumé l’évolution de la situation politique haïtienne en ce qui concerne l'organisation des élections législatives et municipales depuis la prise en fonction du Président Michel Martelly, en mai 2011. Il a expliqué que les élections pour renouveler un tiers du Sénat haïtien, dont le mandat a pris fin en Janvier 2012, n’ont pas eu lieu à cause « des difficultés liées aux amendements constitutionnels de 1987 », situation aggravée par le fait que le nombre de sénateurs est passé de 30 à 20. Il a noté que, malgré cela, le Sénat a décidé de maintenir le quorum de la Chambre à 16 (la moitié plus un de la composition totale de 30), au lieu de l’ajuster à la nouvelle donne. Il a dit que, « cette décision a malheureusement permis à une minorité de six sénateurs de pouvoir bloquer systématiquement le fonctionnement du Sénat ».

Le Chef de la diplomatie haïtienne a expliqué que, le 19 Mars 2014, à la suite de la médiation parrainée par l'Eglise catholique, les parties prenantes ont souscrit l’accord de « Rancho »  qui prévoit, entre autres, « la création d'un gouvernement d’ouverture composé de nouvelles personnalités autour de l’appareil gouvernemental. En dépit du « strict respect de la part de l'exécutif aux termes de l'accord, le groupe de six sénateurs a décidé de bloquer tout progrès dans le processus électoral, en pratiquant la politique de la chaise vide, obstruant ainsi tout quorum pour les séances de travail du Sénat », a déclaré le chancelier Brutus.

Le 29 Décembre 2014, a poursuivi le Ministre Brutus, le Président Martelly a signé avec les Présidents des deux Chambres législatives un accord pour prolonger le mandat des parlementaires jusqu'à la réalisation des nouvelles élections, à condition que les sénateurs votent en faveur de la loi électorale. «Malheureusement les six sénateurs ont préféré de laisser passer cette opportunité d’entente entre les frères haïtiens, en choisissant la stratégie du chaos, qui consiste à chercher la mobilisation pour la démission du chef de l'Etat ».

Le Secrétaire général de l’OEA, Jose Miguel Insulza, a noté que bien« qu’ il n’était pas habituel de faire des déclarations sur les situations internes dans les pays membres, ce cas était considéré comme suffisamment grave et urgent pour se prononcer à ce sujet ». Le Secrétaire général Insulza a signalé le travail que l'Organisation mène dans le pays caribéen, en particulier dans le dernier mois, « pour convaincre aux différentes parties de la nécessité de trouver un accord - qu'il considère nécessaire - en dépit des obstacles qu’ils ont confronté dans le chemin, même si le président d'Haïti a fourni toutes les conditions pour éviter le dysfonctionnement du parlement ».

Insulza a réitéré la déclaration du « Core Group »  qui « salue l'Accord Politique conclu récemment entre le Président Martelly et de nombreux acteurs de l'opposition et que, dans l'intérêt supérieur de la nation, appelle à tous les acteurs à se joindre au consensus à travers cet Accord ». Dans cette déclaration, il fait une reconnaissance aux efforts du Président de la République et d’autres acteurs « afin de rétablir la confiance dans le processus politique et exhorte toutes les parties prenantes à poursuivre les négociations avec l’objectif de former, de toute urgence, un gouvernement de consensus et un nouveau Conseil électoral provisoire, s’inspirant de l'article 289 de la Constitution haïtienne ».

Haïti - Politique : Evans Paul, prêt à rencontrer PERE TITID(J.B Aristid)

Haïti - Politique : Evans Paul, prêt à rencontrer J-B Aristide...
Mardi, le Premier Ministre nommé, Evans Paul s’est entretenu avec le journaliste David Make Faden de l’Associated Press, qui l’interrogeait sur le dysfonctionnement du Parlement « Nous avons aujourd’hui pour responsabilité de tout mettre en œuvre afin de créer un environnement stable où tous les acteurs se retrouveront facilement [...] il n’y a pas de crise insurmontable ».

Concernant l’éventualité d’une rencontre avec l’ancien Président Jean Bertrand Aristide, Evans Paul a dit « M. Aristide est un ancien Président, un ancien allié. Je le considère comme une entité importante. Je suis prêt à le rencontrer à tout moment pour discuter des intérêts supérieurs de la Nation… En tant que Premier Ministre, je serai toujours disposé à parler avec n’importe quel citoyen ».
Concernant les appels à la mobilisation de l’opposition radicale

 Evans Paul soutient la légitimité de l’occupation de l’espace public à des fins de revendications « C’est un droit que leur garantit la Constitution » tout en rejetant, les méthodes violentes et chaotiques qui ne sont tolérées dans aucune société démocratique. « Le droit de manifester ne saurait être utilisé comme un filon pour semer le trouble et créer du désordre ».
Mercredi, dans un entretien accordé au journaliste Michel Gendre de « Martinique 1ère », Evans Paul a rassuré que’Haïti n’avait pas à s’inquiéter. « J’ai toute la légitimité pour briguer le poste de Premier ministre, nonobstant le dysfonctionnement du Parlement. Avec les partis politiques responsables, qui comprennent l’urgence de la situation, nous mettons les bouchées doubles afin de mettre sur pied un gouvernement inclusif dans le plus bref délai », donnant la garantie que les 144 partis politiques, sans exclusion, s’y sentiront confortables.
Par rapport au bilan de la reconstruction, il a admis, qu’il était difficile de faire un bilan exhaustif de la situation « Toutefois, je pense que le bilan est satisfaisant. L’ex Premier Ministre Laurent Lamothe m’a transmis un portfolio d’un millier de projets, que je suis en train d’analyser minutieusement. Nous allons opérer par ordre de priorité avec un sens de vision d’ensemble dans l’intérêt de la population haïtienne ».
Interrogé sur ses relations avec le Président Michel Martely, il a affirmé qu’il y avait « une parfaite harmonie »[...] nous avons maintenant pour devoir de mettre en commun nos énergies respectives et mettre le cap vers l’organisation des élections honnêtes, crédibles et démocratiques, tout en nous efforçant de travailler au bénéfice du peuple haïtien ».