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lundi 12 janvier 2015

L'armée nigériane, dépassée, a appelé à une coopération internationale contre les djihadistes qui gagnent du terrain.


Après avoir semé la terreur dans le secteur de Baga sur les rives nigérianes du lac Tchad, le groupe islamiste Boko Harama lancé une attaque d'envergure lundi contre une base militaire à Kolofata, dans l'extrême-nord du Cameroun.
Le gouvernement camerounais a reconnu l'attaque, donnant dans un communiqué lu lundi soir à la radio-télévision nationale un bilan de «143 terroristes de la secte criminelle Boko Haram tués» pour seulement un soldat camerounais décédé.
Aucun bilan de source indépendante n'a pu être établi.
«Ils ont été repoussés»
Si le groupe avait déjà attaqué ce secteur à plusieurs reprises ces derniers mois, c'est la première fois qu'il s'en prend à Kolofata depuis que le Bataillon d'intervention rapide (BIR), l'unité d'élite de l'armée camerounaise, s'y est déployé.
«Les combats étaient intenses, mais ils ont été repoussés, a affirmé à l'AFP un responsable du BIR.
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakary, a déclaré que les combats avaient duré »plus de 5 heures à proximité du camp militaire et sur d'autres points névralgiques de la localité«, et que l'armée camerounaise avait mis les combattants islamistes »en débandade vers la frontière avec le Nigeria«.
Réponse aux frappes camerounaises
Cette attaque à l'intérieur même du territoire camerounais démontre que le groupe islamiste met en application ses récentes menaces contre le Cameroun qui, pour la première fois, a mené en décembre des frappes aériennes contre Boko Haram.
Dans une vidéo postée sur Youtube, le chef du groupe islamiste, Abubakar Shekau s'en est pris au président camerounais Paul Biya, début janvier.
»Paul Biya, si tu ne mets pas fin à ton plan maléfique, tu vas avoir droit au même sort que le Nigeria (...) Tes soldats ne peuvent rien contre nous«, a-t-il déclaré.
Boko Haram gagne du terrain au Nigeria
Le groupe contrôle un large territoire de plus en plus élargi dans le nord-est du Nigeria, mais il est très actif sur les zones frontalières avec le Cameroun, le Tchad et le Niger, ce qui inquiète les autorités et populations voisines.
»On peut apercevoir le drapeau noir des djihadistes flotter de l'autre côté« de la frontière, déplorait ainsi début janvier le maire de Diffa au Niger, Hankaraou Biri Kassoum.
«Il y a des corps partout»
Côté nigérian, le groupe est toujours présent à Baga, plus d'une semaine après avoir pris d'assaut ce carrefour commercial du nord-est, et »il y a des corps partout« dans la ville, a rapporté un habitant lundi.
»Je suis entré dans Baga vers 2 heures du matin aujourd'hui (lundi) et la ville est toujours occupée par Boko Haram« a affirmé Borye Kime, un pêcheur de Baga âgé de 40 ans, joint par téléphone à Dubuwa, au Tchad voisin, où il a trouvé refuge.
Les insurgés »ont monté des barricades dans les points stratégiques de la ville. Il y a des corps partout. Toute la ville empeste l'odeur des cadavres en décomposition«, a-t-il poursuivi.
20'000 personnes ont fui
Le groupe islamiste a lancé un premier assaut sur Baga, sur les rives du lac Tchad, au nord de l'Etat de Borno, le 3 janvier, avant de revenir plusieurs jours plus tard pour raser entièrement la ville et une quinzaine de villages aux alentours.
Des responsables locaux ont fait état d'un très grand nombre de morts mais aucun bilan n'a pu être confirmé. Quelque 20'000 personnes ont fui vers Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, à moins de 200 km au sud, ou vers les pays voisins, selon les secours.
L'armée nigériane a estimé samedi qu'il était »approprié« de considérer l'attaque contre Baga comme »la plus meurtrière« depuis le début de l'insurrection islamiste, qui a fait plus de 13'000 morts depuis 2009.
Doutes quant à la présence militaire à Baga
Elle a promis une riposte militaire mais »il n'y a pas un seul soldat à Baga«, a toutefois observé M. Kime. »Toutes ces déclarations sur les soldats qui combattent pour reprendre Baga sont fausses«.
Boko Haram multiplie aussi les attentats dans le nord-est. Deux femmes kamikazes se sont fait exploser dimanche sur un marché, tuant quatre personnes à Potiskum. Un attentat a marqué les esprits samedi à Maïduguri: une bombe placée sur une fillette de 10 ans a fait au moins 19 morts.
L'armée nigériane est totalement dépassée et, ce week-end, elle a appelé à une coopération internationale contre les djihadistes qui veulent instaurer une stricte application de la charia, et ont proclamé un califat dans le nord-est.

Cristiano Ronaldo a remporté son second FIFA Ballon d'Or consécutif - le troisième de sa carrière - ce lundi, à Zurich. Le sacre d'une année exceptionnelle pour le Portugais.

Cristiano Ronaldo remporte le FIFA Ballon d'Or 2014 !

Cristiano Ronaldo a été sacré Ballon d'Or 2014 lors de la cérémonie du prestigieux trophée, ce lundi, à Zurich. Le Portugais, grand favori, était en concurrence avec Manuel Neuer, champion du monde avec l'Allemagne l'été dernier, et Lionel Messi, son éternel concurrent depuis 7 ans.  Il remporte le prix avec 37,66% des votes, devant l'Argentin (2e avec 15,77%) et l'Allemand (3e avec 15,72%).
Si la star portugaise n’a pas brillé au Brésil avec sa sélection, elle a vécu une véritable consécration collective avec le Real Madrid. Son palmarès s'est considérablement étoffé avec quatre trophées supplémentaires : la Ligue des champions - dont il a battu le record de buts inscrits sur une édition (17 réalisations) - la Coupe du Roi, la Supercoupe de l’UEFA et le Mondial des clubs. 

CR7 a encore été impressionnant dans son ratio de buts durant ces douze derniers mois et a même intensifié son rythme depuis le lever de rideau de la campagne actuelle. Il a notamment trouvé le chemin des filets en finale de Ligue des champions sur penalty, contre l'Atlético Madrid (4-1, a.p.), et marqué les deux buts de la Supercoupe de l'UEFA. Ronaldo s'est aussi offert trois triplés en quatre matches durant la première partie de saison des Merengue, et fut un des artisans de la victoire du Real lors du Mondial des clubs. Vainqueur du Goal 50 l'année dernière, il confirme sa domination sur le football mondial. Êtes-vous d'accord avec ce sacre ? Votre avis nous intéresse. 

Haïti - Politique : Moïse Jean-Charles démissionnerait lundi !

Haïti - Politique : Moïse Jean-Charles démissionnerait lundi !Samedi à l’appel de l’opposition radicale, près de 2,000 personnes, en majorité des jeunes, ont participé à une manifestation antigouvernementale. Partie de l’église St Jean Bosco en passant par le Boulevard La Saline, les manifestants scandaient des propos hostiles au Président Martlley sur tout le parcours, réclamant sa démission. Les manifestants qui voulaient arriver devant les Bureaux du Chef de l’État, ont été dispersé au niveau de la faculté d’Ethnologie par les forces de l’ordre qui ont fait usage d’un camion à eau et de grenades lacrymogène.

Seul incident notable, outre les affrontements habituels avec les forces de l’ordre a été l’arrestation du Sénateur Moïse Jean Charles, farouche adversaire du Président Martelly. Selon le Sénateur, qui s’est confié à nos confrères dominicains du « Noticias Sin » les policiers l’ont arrêté, interrogé et retenu près de la moitié de la journée, avant de le relâcher, l’empêchant ainsi de participer pleinement à la manifestation...

Par ailleurs, toujours selon nos confrères, le Sénateur Moïse leur aurait confié qu’il démissionnerait lundi 12 janvier comme Sénateur, même si le Gouvernement arrivait à un accord avec le Parlement. Une position qui s’inscrit dans la continuité de sa déclaration de septembre dernier où il s’était déjà dit contre l’idée de prolonger le mandat des sénateurs et des députés de la 49e législature. Pour lui, rester en poste après le 12 janvier 2015, était une façon de cautionner les dérives du Président Martelly « nous n’acceptons pas de prolonger notre mandat » tout en précisant à l’époque, qu’il s’agissait d’une décision personnelle, qui n’impliquait pas ses collègues.
Buzz politico-médiatique ou réalité ? Réponse lundi...

Prochaine manifestation prévue, le 12 janvier. Une journée particulièrement imprévisible si une solution à la crise n’est pas trouvé entre l’Exécutif, les sénateurs et les partis de l’opposition, avant lundi minuit, qui sonnera la fin de l’échéance du délai prévu, dans l’accord du 29 décembre 2014

Haïti - Petit-Goâve : Marche à la mémoire des disparus !

Haïti - Petit-Goâve : Marche à la mémoire des disparusDans le cadre de la commémoration du 5e anniversaire du séisme du 12 janvier 2010 le « rezo pitit pep » et le Bloc de l'Opposition Démocratique (BOD) invitent tous les Petit-Goâviens à une marche consacrée à la mémoire de tous les disparus.

Cette marche d'hommage sera accompagnée par la fanfare de la ville. Elle partira de la Croix-Jubilée, à 8h00 a.m. pour aboutir au grand cimetière de Petit-Goâve où plus de 500 victime ont été enterrées dans une fosse commune.

En cette occasion, Jeanlys Frantz wilfrid le coordonnateur du rezo pitit pep et Jolibois Vilbert du BOD déposeront une gerbe de fleurs sur cette fosse commune.

Tous ceux et celles qui ont perdu un être cher le 12 janvier 2010, peuvent apporter une gerbe de fleurs ou simplement une fleur.

Une minute de recueillement sera observée à la mémoire des victimes.

Haïti - Politique : L’Exécutif signe un accord avec 4 partis de l’opposition

Haïti - Politique : L’Exécutif signe un accord avec 4 partis de l’opposition
Dimanche à l’Hôtel Kinam, le Président Michel Martelly, a signé un accord avec 4 partis de l’opposition, Kontra pèp la, INITE, Ayisyen pou Ayiti et la Fusion des socio-démocrate. Cet accord intitulé « Accord pour une sortie durable de la crise politique » ne fait que préciser et formaliser les points sur lequel l’Exécutif et ces partis, s’étaient déjà entendu mercredi dernier .
Cet accord signé pour le moment par 4 partis de l’opposition, reste ouvert à la signature d’autres formations politique qui souhaiteraient rejoindre la nouvelle coalition de consensus.
Texte de l’accord :
« ACCORD POUR UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE POLITIQUE

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET LES PARTIS POLITIQUES SIGNATAIRES :

Conscients que leur pays Haïti traverse une crise politique majeure qui risque d’affecter le bon fonctionnement de l’État ;
Préoccupés par les conséquences néfastes que risque d’occasionner l’absence de consensus autour d’un accord global de sortie de crise qui tienne compte des revendications légitimes de tous les secteurs de la société haïtienne ;
Soucieux de récupérer, dans les meilleurs délais, la plénitude de la souveraineté nationale en mettant tout en œuvre pour qu’une solution haïtienne soit trouvée à la crise politique ;

Désireux de privilégier le dialogue et les négociations comme mécanisme de règlements des conflits et de recherche de solutions ;

Déterminés à trouver ensemble des mesures appropriées pour créer les conditions propices à l’organisation d’élections libres, honnêtes, inclusives, crédibles et souveraines ;

Considérant qu’il est impératif de mettre en place un train de mesures additionnelles pour répondre aux revendications de la population ;

Considérant l’acceptation par le Président de la République des recommandations du rapport produit par la commission consultative ;
Ont convenu de ce qui suit :

1. Prennent acte du fait que des pas importants vers la résolution de la crise ont été accomplis avec la démission du Premier Ministre et de son gouvernement, la démission du Président de la Cour de Cassation et celle des neuf membres du Conseil Électoral Provisoire et la libération de plusieurs prisonniers "dits politiques".

2. Décident de tout mettre en œuvre pour rétablir la confiance dans les institutions et parvenir à réaliser des élections législatives pour les deux tiers du Sénat et les députés, pour les collectivités territoriales et l’élection présidentielle avant la fin de l’année 2015.

Sur la question électorale en général et le Conseil Électoral Provisoire en particulier :
3. Le Conseil Électoral Provisoire (CEP) sera constitué selon l’esprit de l’article 289 de la Constitution en vue de rétablir la confiance dans le processus électoral et garantir l’indépendance et l’impartialité de l’institution. Pour y parvenir les membres du CEP seront proposés par divers secteurs de la société civile haïtienne qui n’ont aucune affiliation partisane et ne participent pas directement aux compétitions électorales.

4. Les pouvoirs publics, l’administration publique et les partis politiques ne seront pas représentés dans ce CEP.

5. Les entités suivantes ont été retenues pour proposer des noms au CEP :

1. Un par la Conférence épiscopale d’Haïti ;
2. Un par les Cultes réformés, coordonné par la Fédération protestante d’Haïti et l’Église épiscopale d’Haïti ;
3. Un par le Secteur Paysan/Vaudou, coordonné par KOREPLA, KOZE PEP, TETKOLE TI PEYIZAN AYISYEN et la Confédération des vaudouisants d’Haïti ;
4. Un par le Secteur Patronal, coordonné par le Forum Économique du secteur privé ;
5. Un par le Secteur Syndical, coordonné par le CNEH et la CGT ;
6. Un par le Secteur Presse, coordonné par l’ANMH ;
7. Un par le Secteur de l’Université, coordonné par la Conférence des Recteurs et Présidents d’Université d’Haïti ;
8. Un par le Secteur Femme, coordonné par Fanm Yo La et SOFA ;
9. Un par le Secteur des Droits humains, coordonné par le POHDH.

6. Chacun des secteurs susmentionnés présentera deux personnalités indépendantes sans affiliation partisane, dont l’une est le choix principal, et l’autre le choix alternatif.

7. Les trois secteurs suivants : Secteur Université, Secteur Femme et Secteur Syndical devront obligatoirement désigner, pour leurs deux choix, des personnalités de sexe féminin.

8. Le président de la République nommera par arrêté le nouveau CEP qui aura pour mandat d’organiser les élections prévues au point 2 du présent accord.

9. Le nouveau CEP évaluera les travaux déjà entrepris par le CEP démissionnaire, s’assurera de la poursuite de la mise en place des structures opérationnelles dans la transparence et apportera tous correctifs nécessaires pour aboutir à un appareil électoral impartial.

10. Le nouveau gouvernement de consensus mentionné ci-dessous devra intégrer dans le budget général de la république une ligne budgétaire pour le financement public des partis politiques tel que prévu dans la loi sur les partis politiques. Des provisions seront également constituées pour le financement de l’organisation des élections et de la campagne électorale.

11. Le nouveau gouvernement devra créer un environnement propice à la réalisation des élections dans un climat sécuritaire.

12. Tous les partis politiques et tous les candidats indépendants devront s’engager à respecter le code d’éthique élaboré par le CEP.

13. Les moyens de l’État et de l’Administration publique ne pourront pas être utilisés à des fins partisanes, particulièrement pendant la campagne électorale.

14. Les médias d’État offriront des temps d’antenne à tous les candidats en fonction de l’importance de la couverture nationale de leur parti.

15. Une commission bipartite (présidence et partis politiques) travaille à la recherche d’un consensus autour des modifications de la loi électorale à proposer au Parlement.

Sur la Cour de Cassation :
16. Le Gouvernement de consensus mentionné ci-après vérifie la régularité de la nomination des juges de la Cour de Cassation dont la désignation aura été considérée irrégulière et, le cas échéant, demande au Président de la République et au Sénat de combler les postes à pourvoir. Pour accélérer le processus, le Sénat pourra faire ses choix parmi les candidats déjà considérés comme étant éligibles, y compris ceux qui pourraient éventuellement être invités à démissionner.

Sur le gouvernement de consensus :
17. Les parties signataires constatent qu’un Premier ministre a été nommé par le Président de la République sans l’accord de toutes les parties. Cette nomination étant faite, le Président de la République, dans le respect de la Constitution, prendra, s’il le désire, les mesures nécessaires en vue d’obtenir la confiance des Chambres. En cas de rejet, un nouveau Premier Ministre sera choisi par consensus et le gouvernement formé de la même façon.

18. En cas de nouveau choix de Premier ministre de consensus, celui-ci devra autant que possible présenter le profil suivant :

a. Répondre aux exigences constitutionnelles pour remplir la fonction de premier ministre.
b. Être une femme ou un homme venant de partis politiques ou de la société civile, et qui inspire confiance aux différents acteurs.
c. Avoir les qualités de rassembleur et être capable de rassurer tous les secteurs concernés par la crise.
d. Bien connaitre le paysage politique et avoir la capacité de discuter avec l’ensemble des principaux acteurs, en tenant compte des revendications de tous les secteurs de la vie nationale.
e. Avoir une bonne connaissance du fonctionnement de l’Administration publique.

19. Les parties signataires s’engagent à préserver autant que possible l’esprit prévalant à la formation de ce gouvernement de consensus jusqu’aux prochaines élections législatives.

20. La mission du gouvernement de consensus est principalement de créer les conditions pour faciliter la tenue d’élections libres, transparentes, souveraines et inclusives en application des dispositions du présent accord.

21. Il est entendu que le Premier ministre et les membres du gouvernement de consensus s’engageront à ne pas se présenter comme candidat aux prochaines élections.

Sur le rôle du Parlement :
22. Le Président et les parlementaires se mettent d’accord sur un agenda législatif et sur les moyens d’éviter un vide institutionnel.

Sur la situation des agents exécutifs intérimaires :
23. Le gouvernement de consensus procèdera à la réévaluation de la nomination des agents intérimaires et pourvoira le cas échéant au remplacement des agents qui ne peuvent être retenus.

24. Les agents exécutifs intérimaires actuels qui n’auront pas démissionné dans les trente (30) jours, ainsi que ceux qui seront nommés après la publication des modifications de la loi électorale, ne pourront pas se présenter comme candidats aux prochaines élections.

Sur les mesures structurelles :
25. Il incombe au gouvernement de consensus de commencer à mettre en œuvre les mesures structurelles permettant de garantir la stabilité et la gouvernabilité du pays et d’engager des actions immédiates pour assurer la bonne gouvernance en mettant l’accent sur :

a. la rationalisation de la gestion des finances publiques ;
b. la moralisation du fonctionnement des institutions publiques ;
c. la création des conditions pour attirer les investissements susceptibles de créer des emplois durables bien rémunérés ;
d. la relance de la production nationale ;
e. la création de richesses et leur juste répartition en vue de réduire la pauvreté ;
f. la réforme du système judiciaire ;
g. le renforcement des capacités d’intervention de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif.

Une feuille de route sera établie pour orienter la mise en œuvre des mesures structurelles susmentionnées.

26. Pour ce qui est de la Constitution de 1987, il est souhaitable d’engager les concertations à l’échelle nationale en vue de construire le consensus nécessaire pour assurer l’adoption des amendements jugés indispensables. La Constitution étant le socle sur lequel doit être fondé notre démocratie, il importe de respecter autant que possible les règles et procédures qui y sont prévues pour son amendement.

27. Il demeure entendu que cet accord ne peut être modifié qu’après entente formelle entre les parties signataires de la présente.

28. Le présent Accord sera signé et exécuté par les parties, chacun en ce qui le concerne.

Fait à Port-au-Prince, le onze (11) janvier deux mille quinze (2015), An deux cent douzième (212e) de l’Indépendance. »

Haïti - AVIS : Exposition exceptionnelle du photo-journaliste Daniel Morel

Haïti - AVIS : Exposition exceptionnelle du photo-journaliste Daniel MorelLe 12 Janvier 2010, le photojournaliste Daniel Morel était chez Atis Rezistans à Port-au-Prince, prenant des photographies, lorsque le séisme a frappé Haïti à 16h53. Il a capturé une série historique d'images dans les rues de la capitale, qui documentent la réalité crue de la dévastation qui a suivi.

Ce 12 janvier 2015, à 16h53, exactement, cinq ans plus tard, Daniel va lancer son exposition solo de photos documentaires, intitulée « Sonje » (Rappelle-toi), chez Atis Rezistans, situé au 622 Blvd. J.J. Dessalines [Grand Rue] à Port-au-Prince.

L'exposition présente les remarquables photographies de Daniel, prises à Port-au-Prince avant, pendant, et dans les années qui ont suivi le sésime. L'exposition comprend plusieurs photos primées et de nombreuses images inédites de la destruction. Des invités spéciaux incluent certains sujets iconiques leurs images ornent les photos.

L'événement débutera par une minute de silence, rendant hommage à ceux qui ont tragiquement perdu la vie dans le tremblement de terre.

Par ailleurs, le 16 Janvier à 16h00, Daniel organisera un atelier pour discuter des règles du droit d'auteur et comment les artistes peuvent empêcher que leur travail soit exploité pendant une situation de cr

Haïti - Diplomatie : Message de l'Ambassadeur d'Haïti à Mexico

         Haïti - Diplomatie : Message de l'Ambassadeur d'Haïti à Mexico
 En ce 5e anniversaire du séisme du 12 janvier 2010, l’Ambassade d’Haïti à Mexico tient à s'associer dans une note, au devoir de mémoire, qui commande à tous les enfants du pays, de maintenir vivace, d'une manière ou d'une autre, la flamme de leur souvenir.

Note de l’Ambassadeur dHaïti à Mexico Guy G. Lamothe :
« 'Le souvenir du bonheur n'est plus du bonheur, mais le souvenir de la douleur est encore de la douleur' (Lord Byron)

Déjà cinq ans se sont écoulés depuis que s'abattit l'horreur aveugle du 12 janvier 2010 sur notre pays et sur nous-mêmes. Cinq années qui n'ont pas réussi à atténuer, voire effacer dans la mémoire collective haïtienne la douleur de tant de vies fauchées et de ces immenses dégâts matériels enregistrés en l'espace de quelques secondes.

En ce triste anniversaire, l'Ambassade d'Haïti à Mexico, tient à s'associer au devoir de mémoire, qui commande à tous les enfants du pays, de maintenir vivace, d'une manière ou d'une autre, la flamme de leur souvenir.

Au delà des appartenances dans la diversité et particulièrement dans le contexte de la crise politique haïtienne actuelle, l'Ambassade estime impérieux d'inviter les compatriotes d'Haïti et de la diaspora, à s'unir par la pensée et par le cœur, pour une harmonisation des intérêts respectifs, au bénéfice de la Nation.

Que la solidarité spontanée et profonde qui s'est manifestée dans ces heures de détresse soit une source d'inspiration pour tous ceux qui croient leurs intérêts personnels incompatibles avec ceux de leurs frères haïtiens. Quand le pays était à genoux, nous nous sommes tous donné la main pour que la pays se relève. Aujourd'hui, debout, nous devons tous continuer de nous donner la main, se serrer la main, pour la reconstruction et le progrès de notre chère Haïti.

L'Ambassade, au nom du gouvernement haïtien, tient également à réitérer les remerciements à tous les pays, et peuples qui sont accourus au chevet d'Haïti dans ces moments de souffrance. Remerciements particuliers au Mexique qui, dans un élan naturel a accompagné Haïti, non seulement dans l'urgence du lendemain de la tragédie, mais aussi dans le long processus de reconstruction. Après avoir accueilli sur son territoire, bon nombre de nos compatriotes qui se construisent une nouvelle vie ou étudient, le Mexique a en effet largement amplifié sa coopération avec Haïti.

Espérant que cet appel à l'unité, à la concorde et à la convivialité aura l'écho patriotique approprié, l'Ambassade d'Haïti à Mexico saisit l'occasion pour saluer respectueusement la mémoire des disparus et témoigner ses profondes sympathies à tous ceux et celles, encore inconsolés de la tragique disparition de leurs êtres chers. »

Haïti - Éducation : 5 ans après, l’UEH se souvient...

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Haïti - Éducation : 5 ans après, l’UEH se souvient...
Le janvier 2010, à 16h53 un séisme de magnitude 7.3 dévaste Port-au-Prince et des localités avoisinantes. 35 secondes plus tard, 250,000 morts, y compris 20,000 cadres des secteurs privé et public ont perdu la vie, environ 1,5 millions de personnes sont sans-abri, les pertes matérielles sont évaluées à 14 milliards de dollars par la Banque Interaméricaine de Développement (BID) :Cinq ans plus tard, on est très loin de mesurer l’impact psychologique de ce drame où sont les Haïtiens qui n’ont pas été touchés de près ou de loin par la perte d’un parent, d’un ami ou d’une connaissance.

Dans un message, Jean Vernet Henry, Recteur de l’UEH rappelle que « l'Université d’Etat d’Haïti (UEH) n’est pas épargnée. Les dommages les plus importants sont enregistrés à la Faculté de Linguistique Appliquée, où le Doyen Pierre Vernet et ses plus proches collaborateurs ainsi que de nombreux étudiants ont disparu sous les décombres du local effondré. Dans l’ensemble, l’UEH a eu à déplorer la mort de 27 de ses cadres administratifs ou enseignants et de 380 étudiants. Les pertes en termes de bâtiments et d’équipements détruits ont été estimées à près de 43 millions de dollars. Rude coup, pour une institution généralement traitée en parent pauvre par les responsables de la gestion de la chose publique.

12 janvier 2015, quel est le constat ? Quel a été le chemin parcouru ?
Au niveau national, le paysage politique est loin d’être serein, le population vit dans l’angoisse d’un 12 janvier 2015 autrement désastreux. À l’UEH, les responsables ont pensé que la meilleure façon d’honorer les victimes, le meilleur hommage qui puisse leur être rendu consisterait à prendre les dispositions indiquées pour minimiser les risques dans l’éventualité d’autres catastrophes.

Dans cet ordre d’idées :

1) Un colloque international a été organisé par l’UEH autour du séisme, avec la participation de spécialistes nationaux et étrangers. Les actes du colloque on été publiés sous le titre « Entre reconstruction et refondation : les problématiques de l’avenir post-sismique d’Haïti » ;

2) Des sessions de formation sur les risques et désastres ont été organisées conjointement par l’UEH et la Direction de la protection civile ;

3) En partenariat avec l’Institut québéquois des hautes études Internationales de l‘Université Laval, l’UEH a mis en œuvre un programme de formation avec pour thème : « Gouvernance et développement institutionnel, défis actuels pour Haïti », au profit de cadres de l’Administration publique et du secteur privé, question de combler le déficit en ressources humaines lié à la perte d’environ 20,000 cadres.

4) L’UEH s’est engagée dans un partenariat avec Tulane University (USA) pour conduire une recherche sur la résilience en Haïti ;

5) L’Unité de Recherche Géotechnique (URGEO) de la Faculté des sciences de l’UEH a entrepris une étude sur le zonage dans l’aire métropolitaine de Port-au-Prince, avec un accent particulier sur la route de Frères, et a organisé une session de formation au Cap-Haitien en janvier 2013 sur l’utilisation des méthodes géophysiques à la reconnaissance des sols ;

6) La Faculté des sciences humaines de l’UEH a fourni un accompagnement psychosociologique à de nombreuses victimes traumatisées, tandis que le Centre en population et développement (CEPODE) de la même faculté consacrait un numéro spécial de sa revue au séisme ;

7) De nombreux techniciens haïtiens ont bénéficié d’une formation en construction parasismique, fruit d’une coopération entre le Fonds d’assistance économique et social (FAES), l’UEH et l’Université Antilles-Guyane ;

8) A signaler, enfin, les démarches entreprises par le Rectorat de l’UEH en vue de la construction d’un campus universitaire à Damien, selon le vœu du Conseil de l’Université, dans le respect des normes parasismiques.

L’UEH ne s’est pas limitée à ces actions ponctuelles. Elle s’est constituée partie prenante d’un effort national pour renforcer la capacité de la société à se prémunir contre de tels événements. La signature d’une convention franco-haïtienne relative à l’installation d’un centre de télédétection spatiale dans le Campus Henry Christophe de l’UEH à Limonade !.
représente un pas décisif dans cette direction. Par ailleurs, une réflexion active est en cours, en vue d’intégrer l’enseignement des techniques de construction parasismique et de programmes de gestion des risques dans le cursus.

L’Université d’Etat d’Haïti, encore dans les hangars, tout en essayant de se relever, a donc compris cette grande épreuve nationale comme un appel à exercer sa mission de service public en accompagnant la population face aux défis de l’heure »

Haïti - Politique : Charlie Hebdo, Michel Martelly condamne vigoureusement cet acte barbare

Haïti - Politique : Charlie Hebdo, Michel Martelly condamne vigoureusement cet acte barbare
Michel Martelly, le Président de la République d’Haïti, présente ses sympathies émues au Président de la République de France, François Hollande, après l’attentat perpétré à Paris, contre Charlie Hebdo, ce mercredi 7 Janvier 2015, qui a fait douze morts et huit blessés.

Le Président Martelly, qui condamne vigoureusement cet acte barbare, étend, au nom du Gouvernement et du peuple haïtiens, ses condoléances au Gouvernement et au peuple français en général, et aux parents et proches des victimes, en particulier.

Le Chef de l’Etat réitère, une fois de plus, la solidarité du peuple haïtien au peuple français et reste convaincu que les autorités françaises feront tout ce qui est en leur pouvoir pour faire triompher la justice et préserver les acquis démocratiques et les valeurs républicaines.